Pour la 34ᵉ fois, la Belgique accueillait, du 17 au 21 juillet, plus de 240 000 festivaliers pendant cinq jours d’amour ! Et oui, on vous parle bien du DOUR FESTIVAL, ce festival qui prend place au milieu des éoliennes posées dans d’immense parcelle agricole. Pas moins de 8 scènes qui accueillent plus de 230 artistes, de quoi apprécier au maximum la musique, la fête, l’amour et les frites belges ! Aujourd’hui, on revient sur cette édition très spéciale pour nous !
Éclectisme, grosse pointure et belle surprise
Comme toujours, on ne peut pas rendre hommage à toute la programmation tant elle est immense ! Alors, on va commencer par parler de ce qui nous intéresse en priorité.
Comme tous les jeudis à Dour Festival, sur la De Balzaal c’est la Bass Music qui règne en maître !
La journée a commencé doucement à 17 h avec Shawiya Tribe suivi de l’Anglaise Kara en Drum&Bass.
C’est ensuite au tour du génie Alix Perez, accompagné de SP:MC, de mettre le feu à la stage avec un début de set Deep Dubstep surpuissant pour ensuite partir sur de la DNB de haute qualité dont lui seul a le secret !
Il laisse la place à Koven qui enjaille la foule directement avec un set bien rythmé et énergique, mêlant sa voix au tout.
L’anglais que tout le monde attend arrive enfin, Bou + B Live 247 ! Malgré une technique de mix pas tout à fait au point, la machine se met en route et mitraille le public à grand coup de dubplates et d’édits jamais entendus jusque-là !
Enfin, arrive le héros du peuple Belge, Netsky ! Probablement l’un des meilleurs sets qu’il est jamais fait, la technique est incroyable et l’énergie qui se dégage de la foule est palpable !
Enchaînant bangers, ID’s et mélangeant tous les styles de DNB, c’est à genoux que la fosse termine le set et accueille un autre artiste belge, Ganja White Night ! Le duo Montois, qui ne s’était pas produit à Dour Festival depuis 2016, débarque pour une date exclusive en Europe ! La foule se disperse un peu, inévitable vu les têtes d’affiche qui se produisent sur d’autres scènes au même moment, mais ça ne gâche en rien leur prestation, au contraire ! Plus d’espace pour danser et se lâcher complètement sur la musique à la fois mélodique et sombre que délivrent les deux artistes. Le tout accompagné d’un show visuel hors norme, suivant un fil rouge tout le long du set, du grand art !
Pour terminer en beauté, c’est l’Américain Subtronics qui prend les commandes de la De Balzaal. Pas besoin de présenter ce mastodonte, il a tout simplement roulé sur le crowd ! Selecta ultra-varié, passant de morceaux Heavy Dubstep au Deep en passant par le Riddim et même la DNB, sans parler de la qualité des productions et de sa technique de mix phénoménale, un closing grandiose en somme !
Vendredi, 15h – 00H, Jupiler Stage
Cette année et pour la première fois, Dour Festival nous a fait l’honneur de nous donner carte blanche le temps d’une journée, afin de promouvoir encore et toujours la Bass Music ! Impossible de décrire en détails cette journée tant elle fut intense, que ce soit à cause de la musique ou de la météo caniculaire, mais on va essayer d’en faire un résumé objectif !
15h : Début des festivités avec Bassmajesty et Chmx. Ukg, Bass house, Dubstep et DNB s’enchainent et déjà, le public commence à s’agglutiner sous le miroir géant fixé au plafond de la Jupiler !
16h : Place à la DNB. Asco et Huxx frappent de toutes leurs forces, les doubles drops Jump Up et Dancefloor pleuvent sur le public qui en redemande !
17h : Inkube et Sanchoow sont aux commandes et déroulent un set Dubstep teinté de Trap, de Freeform et de MidTempo. Les subs rugissent et le soleil cogne !
18h : Rage Kit et Trypog ramènent la Jupiler 10 ans en arrière ! Ici, le Dubstep Olschool est roi ! Les bangers de la grande époque, Noisia, Skrillex, 16bit ou encore Trolley Snatcha font trembler la foule qui en veut toujours plus !
19h : C’est au tour de Woods, gagnant du Jupiler contest, de faire son entrée. Le Montois garde la stage sous tension avec un set sombre oscillant entre UKG, Deep Dubstep et DNB !
20h : Petit changement de programme, les aléas du direct comme on dit, Svbliminal et Madcore ne peuvent malheureusement pas rallier Dour Festival faute de transport fiable. Tant pis, on modifie le programme pour faire encore plus sale que prévu ! C’est donc Diskirz et Imotep qui sont chargés de démolir la foule compacte qui refuse de décoller de la scène. C’est une avalanche de Riddim et de Tear out qui emporte tout le monde pendant une heure à grand coup de Chop Chop et de Double Drop !
21h : On repart en DNB avec Eluun ! Venue tout droit de Nancy, pour sa première fois sur CDJ la productrice met une leçon et le public s’embrase sur sa Neurofunk surpuissante et millimétrée !
22h : Vici est bien décidé à mettre la Jupiler à genoux à grands coups de DNB ! La technique est impeccable et les bangers sont légion. On aura même droit au quart d’heure américain Tear out ultraviolent (le producteur grenoblois a été matrixé par Yvm3) avant de repartir à 174 bpm. Le public est en feu et encercle le DJ booth, on se croirait dans une Boiler Room londonienne !
23h : Suite au changement de programme, la solution pour le dernier set est toute trouvée : MAXI BACK TO BACK ! Pour la première demi-heure, c’est le Dubstep qui écrase la foule en délire ! Chmx, Inkube, Rage Kit, Trypog, et deux guest de dernière minute, Korkz et The Fryks, se disputent les platines pour savoir qui enverra le plus gros rouleau compresseur !
23h30 : Pas de jaloux, c’est au tour de la DNB de se mettre sur la gueule ! Eluun, Inkube, Trypog, Vici, et notre spécial guest/régisseur Grey, envoie missile sur missile et la Boiler Room est en trance !
00h : Ça y est, c’est terminé ! Une dernière photo souvenir avec tout le monde et on file reprendre nos esprits et tenter de se remettre de nos émotions devant Nia Archives puis Chase & Status. On ne pourra jamais oublier cette journée, c’est certain !
Encore et Toujours plus de bass
Le samedi ne nous laisse pas en reste. Apashe est de retour à la maison avec son live Brass Band Orchestra. Comme à son habitude, il nous livre un show magique, envoûtant et puissant !
Vient ensuite Hamdi, le nouveau prodige de la scène Bass Music ! Le set est terrible, les dubplates fusent et l’anglais déborde d’énergie sur scène !
Et enfin, on termine sur une belle surprise, Miley Serious ! La française débarque sur scène et enclenche la fosse sans sommation. Les tracks défilent à toute vitesse et les styles s’enchaînent, UKG, Deep Dubstep, Break, DNB, Tech House, tout y passe pour un closing de zinzin !
Pour finir en beauté
Comme toujours, il faudrait des heures, voire des jours, pour vous raconter en détails ce qu’il s’est passé durant ces cinq jours de festival. Bien entendu, la Bass Music nous a fait vibrer, mais Dour Festival, c’est bien plus que ça ! Impossible de ne pas citer Justice et leur live magistral, la folie sur le set de Billx, le savant fou Mezerg, Gazo le Gazeur, ou encore l’incroyable Four Tet qui a envouté la De Balzaal pendant deux heures !
Une fois de plus, nous revenons de ce Dour Festival complètement sonné, des étoiles dans les yeux et de merveilleux souvenirs plein la tête. Et bien sûr on vous donne rendez-vous en 2025 pour la 35ᵉ édition !
DOUREUUUH !!!