Rave report : Ohlala festival

Peu importe si vous y avez assisté ou non, personne n’est passé à côté du Ohlala festival. Cet événement Bass Music unique en France s’est tenu le 8 juin dernier et a réuni 2500 festivaliers, un record en France. Il prouve amplement qu’il est LE rendez-vous français à ne pas manquer sous aucun prétexte.

@max.btl

Des conditions favorables 

Malgré la météo catastrophique des derniers jours, et même de ceux qui ont suivi, l’événement a été béni par le temps. Plein soleil avec des températures pas trop chaudes, mais quand même assez pour faire bronzette et donner de l’endorphine à tout le monde.

Le public profite de retrouvailles entre toute la communauté Bass de l’hexagone dans la joie, les éclaircies et de la musique dans tous les sens. Petit détail très chouette : plusieurs appareils photos jetables ont été distribués pour que le public prenne une photo puis le passe à quelqu’un d’autres. Le but est de récupérer lesdits appareils à la fin de l’événement pour avoir des photos vraiment au cœur de la fête, une initiative que l’on adore !

Le lieu permet à tous de soit danser, s’asseoir, manger, jouer, ou même faire de l’auto-tamponneuse… Impossible de ne pas savoir quoi faire, surtout que niveau artistes, il y a du beau niveau.

Des prestations époustouflantes

Même si le nombre de scènes était seulement de deux, chaque créneau demandait déjà une petite bataille pour savoir qui aller voir. On n’oubliera pas le MPH en même temps qu’Hamdi qui a donné du fil à retordre aux UK lovers, heureusement que les scènes ne sont pas loin et qu’il est possible facilement de faire moitié/moitié. Les deux sets étaient en tout cas formidables et le public était bien présent des deux côtés.

@mynameismysta

Le crowd est resté sous le choc du set de Decimate, vu comme beaucoup comme LE meilleur set du festival, sa puissance n’a laissé personne indifférent. On retiendra également la prestation des quatre membres de Visages qui, comme à leur habitude, imposent leur vibe impressionnante que l’on voit trop peu dans la scène.

Les anciens (et pas que, vu comme le chapiteau était rempli à ras bord) ont pu apprécier Flux Pavilion qui a retourné la foule avec son set bien plus énervé que l’on aurait pu s’imaginer, on repense à son I can’t stop, enchaîné de la version VIP puis de la version Drum and Bass. Ce chapiteau a vraiment abrité de grosses pointures de la scène : Imanu, Kanine, Dirtyphonics ou encore Delta heavy qui a su plonger la foule dans une atmosphère insouciante et puissante. 

Mais la clairière a, elle aussi, régalé cette foule avec des sets forts en sensation dans tous les genres : Phibes, Code: Pandorum, Ivory, PRDK b2b SLWDWN, Damna…

Pour le final de cette belle journée, entre Hurtbox et Primate b2b Sota, la violence était bien au rendez-vous, de quoi fatiguer la foule comme il faut avant de rentrer chez soi.

@mynameismysta

On peut dire que l’évènement est une réussite, et que l’on espère fortement qu’il se reproduira l’année prochaine ! C’est toujours un plaisir de voir toute la Bass Music représentée dans son spectre, et c’est ça, qui nous réuni tous, pour le plus grand rendez-vous français du genre, que l’on soit plutôt Drum and Bass ou Dubstep.