Comme chaque année depuis maintenant 35 ans, la Belgique accueillait, du 12 au 16 juillet, des festivaliers venus des quatre coins de l’Europe et plus encore, pour l’un des événements les plus importants de l’été : DOUR FESTIVAL.
Le plus grand des terrains de jeux
Si vous n’êtes pas des habitués de Dour, essayez un peu d’imaginer le cadre du festival : Posé au milieu d’un immense champ surplombé par les éoliennes, pas moins de 8 scènes de taille diverses font vibrer près de 240 000 festivaliers pendant 5 jours ! Un terrain de jeux gigantesque où deux maîtres mots font loi, la musique et l’amour !
Une prog mêlant découvertes et valeurs sûres
Ce serait impossible de résumer tout ce qu’on a eu l’occasion de découvrir ou de revoir lors de ce festival tant il y en a pour tous les goûts ! Bien évidemment nous commencerons par parler de la programmation Bass.
La journée du jeudi fut un marathon de haut niveau ! La Bass Music faisait son grand retour sur la scène De Balzaal et sa capacité de 15 000 personnes, rien que ça ! Il était hors de question d’en rater une miette !
Démarrage en grande pompe avec un enchainement de set Drum&Bass. D’abord Sisley & BenOneShot suivit de Kyrist dans un style plutôt Deep pour mettre en marche là machine.
Puis ce fut au tour de Used de prendre les commandes avec un set mêlant dancefloor et remix Drum&Bass du top 50, les fans trop pointu n’auront peut-être pas apprécié, mais les remix efficace du Belge ont ramené le grand public et la De Balzaal commença à se remplir à vue d’œil.
La suite gagne encore en énergie avec le prince du Jump up, Hedex accompagné de Mc Skywalker. Faut-il vraiment rentrer dans les détails ? L’anglais venu avec son projet « My Home Is the Rave » a tout simplement mis le feu !
Comme si ça ne suffisait pas, l’enchaînement fut assuré par Killbox ! Le duo composé de Audio et Ed Rush était là pour une seule chose, rouler sur la foule ! Déferlante de track Neurofunk surpuissante pour mettre à genoux une fosse où régnait déjà une ambiance de champ de bataille alors qu’il restait encore trois artistes à venir !
Parlons-en de l’artiste suivant, pas besoin d’épiloguer puisqu’il s’agit du mastodonte de la Drum&Bass, Andy C ! On ne rentre pas dans les détails, set survolté, selecta aux petits oignons et technicité au niveau max, en bref on est jamais déçu quand le boss de Ram Records est aux platines !
Passons enfin au DUBSTEP ! Après une aprèm entière à manger du 175bpm, il était temps de passer à notre bon vieux 140 avec une des légendes du genre, monsieur Kill The Noise ! Il eut suffi d’à peine trois tracks pour lancer la baston générale ! L’américain navigue avec aisance entre les différents styles de Dubstep, balançant des remix sortie de nulle part et des morceaux exclusifs de son album à venir, ça headbang fort contre les crash barrière et les moshpit sont légions !Arrive enfin le dernier set de la nuit ! Alors que le public a encore les genoux tremblants, c’est la reine du Mid Tempo Rezz qui prend le contrôle ! L’expérience est indescriptible, entre le visual show incroyable et l’enchainement de track toutes plus folles les unes que les autres, c’est un véritable rouleau compresseur qui est passé par là ! Que l’on aime ou pas son style, impossible de ne pas devenir zinzin pendant cette prestation lunaire !
Vendredi, pas de repos pour les braves
Encore de la Bass le jour suivant, c’est sur la Boombox que le boss Eptic a mis le feu à son pays natal ! Comme à son habitude, le set découpe, les styles s’enchaînent avec facilité et rapidité, tout ça sublimé par des visuels de son cru !
La nuit se terminera avec Clozee et son style de Dubstep mélodique et puissant ! La française qui retourne les USA depuis quelque temps déjà est de retour en Europe pour tout casser, les caissons de sub grondent et le public est en transe devant la vibe qui se dégage de son set allié à un visual show psychédélique.
En bref
Il nous faudrait encore une dizaine de pages si on devait parler de toutes les merveilles que nous avons vu ! Impossible tout de même de faire l’impasse sur certaine prestation, comme celle de Boys Noize et son set aussi varié que dévastateur, la prestation live envoûtante de Acid Arab, le zbeul monumentale mis par Lorenzo, le show magique de Orelsan et bien entendu le voyage interstellaire proposé par le génialissime Aphex Twin !
Dour nous a de nouveau régalé avec une édition haute en couleur et forte en émotion, et comme chaque année on ne peut que vous conseiller de vous y rendre, que ce soit pour une première fois ou pour renouer avec la magie de ce festival !
A l’année prochaine DOUREUUUH !
