Rave report : Rampage France

Longtemps attendu, le premier événement Rampage en France a enfin eu lieu le samedi 23 septembre au Zénith de Toulouse. Organisé par l’association Regarts, acteur majeur de la région, c’est dans l’improbable et le spectaculaire qu’ils ont orchestré cette soirée inoubliable, pour eux, comme pour le public.

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Après de longues années

Quel plaisir d’avoir un grand événement indoor de Bass Music en France! Hormis le Ufest en juin dernier qui était en extérieur, celà n’était plus arrivé depuis la dernière Animalz de 2018. Donc 5 ans à devoir aller à l’étranger pour pouvoir apprécier cette musique qui nous est chère avec de gros moyens. On ne s’en rend pas compte, mais c’est un projet énorme pour une association française. 

Et c’est un carton plein : la scène est époustouflante, écrans LED, visuels dynamiques, étincelles et mêmes des flammes, hormis une absence de lasers, le rendu est on point. Les sets sont tous qualitatifs, les artistes donnent tout, le lieu est ni trop grand ni trop petit, chacun a sa place mais la foule reste bien compacte. Le public semble être heureux, de profiter à fond des basses et des pogos assez impressionnant, il y avait même un arbitre pour les animer ! 

Court mais intense

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La soirée commence en beauté avec le trio Forum, le public est déjà bien présent et l’ambiance se crée assez vite. Un plaisir de voir ce que donne ce projet en live et c’est au delà de nos attentes. La suite se fait bien plus violente avec Ecraze et Graphyt qui n’ont de pitié pour personne malgré qu’il ne soit pas encore 21h.. Et le crowd apprécie grandement! On enchaîne avec Georgie Riot qui enchaîne double sur double et fait skanker toute l’assemblée. On appréciera un Baddadan bien énervé.

La suite fait redescendre en intensité pour nous amener dans un tout autre univers… Imanu présente son prochain EP “Paradise” et sa prestation est impressionnante! Ses visuels ajoutent de la texture à ses productions fabuleuses et l’expérience est bien immersive, un show que l’on vous recommande. Vient à la fin un set qui change totalement de registre, le grand Zomboy détruit absolument tout sur son passage, ses tracks sont monstrueuses, les pogos s’enchaînent, c’est une claque que tout le monde se prend en pleine face, on ne vous cache pas que c’est le set préféré de votre rédactrice. Il nous rappelle un temps où le Brostep était une norme, malheureusement aujourd’hui il se fait assez rare.

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Il n’est pas encore minuit passé que la soirée est dans son peaktime de violence, Dirtyphonics prennent le relais avec leur live “Elevated” et le public n’a pas le temps de se remettre que c’est déjà reparti. Entre Drum and Bass et Dubstep en passant par du Drumstep… les tracks s’enchaînent et ne laissent personne indifférent. On peut apercevoir au milieu des pogos un arbitre qui régule cette foule! Déjà vu aux Etats-Unis, ce concept hilarant n’avait pas encore été en France et c’est un grand oui, le public joue le jeu et rend l’expérience encore plus extraordinaire.

On repasse en Drum and Bass avec un b2b qui a lieu pour la première fois : Macky Gee et Murdock. Assez intrigués de voir ce que cela pouvait donner, le résultat est vraiment satisfaisant! Entre énergie et selecta, l’alchimie entre les deux est parfaite. Le set d’après change totalement de registre : c’est l’heure du cours d’histoire avec Modestep et son Classics set. C’est le moment pour ré entendre sur un gros système son tous les hymnes de nos débuts dans le Dubstep, et ça fait un bien fou d’avoir ce petit retour en arrière. Le closing repasse en Drum et se fait par Mollie Collins, bien en forme pour faire danser tout le monde jusqu’à la fin de la soirée qui arrive un peu tôt par rapport à d’habitude.

Malgré un arrêté préfectoral qui a chamboulé toute l’organisation, l’association Regarts a su s’adapter dans les circonstances, tout le monde a pû jouer et un after a même pu prolonger la fête. Un after absolument unique puisque que l’on a pu avoir un back to back immense avec Ecraze, Graphyt, Dirtyphonics, Georgie Riot, Modestep et Murdock! Un gros big up à l’association 17h46 qui a accepté de partager leur événement pour pouvoir accueillir les Rampage soldiers dans le club Connexion live.

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On se demande quand le prochain événement Rampage en France pourra avoir lieu, en tout cas nous adressons tout notre respect à Regarts pour avoir monté une soirée d’anthologie dont on se souviendra longtemps!